mercredi 28 janvier 2015

Une poignée de grains de riz

J’ai entendu il y a quelque temps un rêve remarquable. C’est la conclusion de ce rêve qui m’a frappé et lancé dans une réflexion philosophique. Il faut dire qu’il m’a semblé que le rêve venait répondre directement à l’une de mes propres interrogations, ce qui arrive assez souvent – il est fréquent qu’il y ait des résonances évidentes, ne seraient-ce que projectives, entre les inconscients d’un analyste et d’un analysant. Cela oblige à de grandes précautions dans l’interprétation, et d’abord, à la reconnaissance de sa dimension subjective : j’ai immédiatement indiqué au rêveur combien son rêve me touchait et que je ne pourrais lui proposer une interprétation qu’à partir de cette subjectivité. C’est un point qui ne cesse de m’étonner : avec les rêves, nous travaillons sur la psyché objective telle qu’elle se manifeste dans l’inconscient, et cependant cela réclame d’assumer entièrement notre subjectivité – je ne peux jamais que proposer « mon » interprétation et espérer qu’elle fasse sens pour le rêveur, c’est-à-dire qu’elle vienne résonner à son tour avec la dynamique de création de sens propre au rêveur. Je n’ai donc aucune prétention à l’objectivité ou à la justesse intrinsèque de mon interprétation, mais j’offre au rêveur ma réponse subjective à son rêve, en confiance de ce qu’il saura quoi en faire, et que le sens qui cherche à lui venir à la conscience au travers de ce rêve saura se servir de ma proposition pour se manifester.

Le rêveur est un artiste qui, après une période très volontariste, s’interroge sur la façon de mener sa vie. Il a décidé récemment, au sortir d’une relation amoureuse, de laisser aller les choses sans rien préméditer de la suite qu’il donnera à son existence. Il se passionne pour le travail avec les rêves et l’inconscient, au travers duquel il découvre les multiples facettes de son anima (féminin intérieur). Le rêve semble de prime abord porter sur la relation avec le féminin et la nécessité d’un nettoyage, mais il y a plusieurs éléments qui signalent aussi une portée spirituelle. Le point qui m’intéresse ici est que le rêveur découvre en effet, dans le rêve, une façon de diriger sa vie. Il ramasse des graines qu’il trouve sur un fauteuil, les garde dans ses mains puis en laisse échapper une partie en s’inclinant avec respect, mains jointes, devant une dame chinoise très élégante, la propriétaire des lieux. Elle sourit de sa maladresse, dont elle ne lui tient pas rigueur. 

Voici la suite du rêve :

« J'avance un peu plus loin dans le salon. Devant moi il y a un espace entouré de divans et des fenêtres derrières. D'un geste, j'ouvre les paumes et projette le reste des graines sur le sol. Elles forment une ligne diagonale à l'espace dans lequel je me trouve. Je me penche au sol. À genoux, je balaie à nouveau les graines avec ma main pour les rassembler en un petit monticule. À ce moment, un scénario me vient à l'esprit. Je me dis : C'est du Beckett. Les graines que je lance pourraient m'indiquer le chemin. Il me suffirait de les lancer dans une direction, d'y aller, de les rassembler à nouveau pour les relancer dans une autre direction. L'image de l'ascète Siddhârta me vient à l'esprit. Je pense au grain de riz qu'il mangeait à cette période. La poignée que je lancerais pourrait être des grains de riz que je mangerais, comme Siddhârta, un à un, jour après jour, jusqu'à ce que le nombre fini de grains de riz arrive à un seul et que ce soit le dernier jour de ma vie, mon dernier grain de riz. »

Ma première pensée en entendant ce rêve a été : c’est un oracle ! Cette façon de lancer des graines au sol, d’en contempler le dessin et de suivre la direction qu’il indique est une façon traditionnelle d’interroger l’inconscient, similaire au lancer des tiges d’achillée utilisé pour le Yi-King et à celui de pierres ou de coquillages propre à certains oracles africains. Et puis j’ai eu envie d’éclater de rire car je me suis dit : c’est ainsi, et ainsi seulement, qu’on peut avancer en Tao, en complet lâcher-prise sous la guidance de l’inconscient. Les références à Beckett et à Siddhârta m’ont semblées lumineuses : Beckett renvoie au théâtre de l’absurde qu’est la vie, toujours aux prises avec le non-sens, tandis que Siddhârta symbolise la voie spirituelle dans le quotidien. Et bien sûr, cette grande découverte commence par une marque de révérence devant une dame chinoise d’un statut à l’évidence supérieur aux autres personnages du rêve, dans laquelle on peut voir une symbolisation de l’anima spirituelle. Une anima orientale, chinoise, ce qui nous a amené à parler de comment l’Orient peut représenter, pour un occidental, le monde spirituel par excellence. J’ai partagé ma compréhension intuitive et mon éclat de rire avec le rêveur, et nous avons encore plus ri, de concert cette fois, quand je lui ai rappelé l’adage du Tao-Të-King :

« Quand l'homme noble entend parler de la voie, il l'embrasse avec zèle.
Quand l'homme moyen entend parler de la voie, il la discute, il en prend et il en laisse.
Quand l'homme inférieur entend parler de la voie, il éclate de rire.
S'il ne riait pas, ce ne serait pas la voie... »

Notre rire, bien sûr, était la signature de la voie. Il n’y a aucune notion de supériorité dans le Tao-Të-King. Les trois sortes d’hommes dont il parle ici correspondent à trois attitudes que décrivaient aussi les gnostiques grecs. La plus répandue est celle des hommes attachés à la physis, c’est-à-dire aux choses concrètes et au sens littéral des symboles ; ils ne voient pas au-delà des apparences et sont dits « inférieurs » car leur vision est restreinte, au ras du sol. Une attitude intermédiaire est celle des psychiques qui discernent bien qu’il y a quelque chose au-delà des apparences mais sont aux prises avec toutes sortes de fantasmes. Ils ont une perspective plus large que les précédents mais ils ont encore tendance à prendre les symboles pour des réalités littérales. Enfin, les pneumatiques (de pneuma, l’esprit) sont libres des illusions et ont une vision plus élevée des choses, dans laquelle les apparences sont l’ombre de la véritable réalité. Ces trois attitudes se retrouvent en chacun de nous, plus ou moins consciente ; la psychologie sacrée (Jean Houston) les décrit comme étant les niveaux de conscience de l’identification (c’est moi), des images collectives (c’est nous) et enfin, du « Je suis ».

Bien sûr, il faut être fou, complètement fou, pour vivre ainsi en lançant une poignée de grains de riz devant soi pour laisser le chemin se tracer de lui-même, s’en remettre entièrement à Dieu. Le poète Soufi Hafiz le disait bien : « Il faut être fou pour entrer dans la démarche ». Ce n’est en aucun cas un choix conscient, délibéré et volontaire, avec la poursuite d’un but à la clé. C’est un destin et il n’a rien d’enviable. Il faut, pour entrer sur ce chemin, être parvenu à une impasse existentielle : beaucoup des gens que je connais qui sont allés par-là ont fait une tentative de suicide ou l’ont sérieusement envisagée. Pour une raison ou un autre, leur vie n’avait plus de sens ; ils étaient arrivés au bout de l’espoir, et comprenaient d’ailleurs fort bien ce que dit Daniel Odier de l’espoir, à savoir que c’est « de la peur qui a mal tourné ». Ils étaient donc prêts à tout remettre en questions, et ne pouvaient plus trouver aucune réponse dans ce que le monde pouvait leur offrir. Ils étaient acculés à se tourner vers l’intérieur, et la bonne nouvelle, c’est que les questions se sont alors révélées enceintes de réponses inattendues, qui attendaient leur heure, en dedans, pour éclore.

Jung a été le témoin privilégié de processus de transformation de cet ordre. Lui-même, dans les années de confrontation avec l’inconscient, a été proche de sombrer et l’ampleur de son œuvre dit la profondeur des gouffres qu’il a côtoyés. Il ne faut pas dramatiser les choses non plus : beaucoup de gens peuvent tirer un grand parti du travail avec l’inconscient sans éprouver le besoin de mettre leur vie en danger. Le dénominateur commun est toujours cependant la souffrance, et plus précisément cette souffrance qui tient à la perte de sens. Ce n’est pas un chemin facile, car plutôt que de poser un emplâtre sur cette souffrance en amenant une réponse toute faite aux interrogations torturantes de la personne, il lui est demandé de faire véritablement face à celles-ci, de descendre en conscience dans l’abîme. Dans une lettre, Jung écrit : « L’angoisse d’un être lui montre toujours la tâche à accomplir. Si vous l’esquivez, vous avez perdu une partie de vous-même, et une partie problématique à l’extrême, de surcroit, par laquelle le Créateur de toutes choses veut faire une expérience, à Son insondable manière. Ses voies ont de quoi provoquer de l’angoisse. Surtout tant que vous n’êtes pas en mesure de voir plus profond que la surface. »

Cette souffrance est toujours le signe d’un conflit entre des opposés qui déchirent la psyché. Notre tort est très généralement de fuir cette souffrance, de vouloir l’endormir en l’anesthésiant d’une façon ou d’une autre. Mais ce n’est pas un chemin très populaire que celui qui propose de souffrir consciemment ; il n’y a aucun prosélytisme à en faire – nul n’a le droit de chercher à réveiller autrui car personne n’a de solution à offrir à la souffrance qui pourrait être ainsi ramenée à la conscience. C’est toujours une voie solitaire, réservée au « petit nombre », c’est-à-dire non pas à une élite mais à ceux qui ne trouvent plus asile dans le troupeau. Pire : à mesure que l’on descend dans le noir, voilà que toutes les références disparaissent, toutes les certitudes s’effritent, car l’inconscient a un pouvoir éminemment dissolvant. On ne peut bientôt plus compter que sur soi, et sur ce qui vient de l’intérieur : les rêves, les intuitions, les synchronicités. Bien sûr, nul ne se risquerait par-là s’il n’y avait la présence rassurante de l’analyste qui dit qu’il est passé lui aussi par ce chemin et qu’il y a quelque chose derrière. Mais Jung le dit clairement : « Le patient doit être seul pour découvrir ce qui le porte lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui-même. Seule cette expérience peut donner un fondement indestructible à son être. »

Ce fondement, qui se révèle être comme un sol qui se dessine sous nos pas après avoir traversé le vide, est toujours tissé de sens. Non pas un sens final, non pas un sens définitif dont on pourrait abreuver le monde, sauf à verser dans l’inflation généralement catastrophique tant pour l’individu que pour le monde, mais un sens à vivre, à incarner, à exprimer et auquel il s’agit de donner forme. C’est ainsi que se vérifie l’adage qui veut que « le génie côtoie la folie » : la créativité apparait comme étant la réponse de la nature à ce qui entravait l’évolution. On touche là à quelque chose de sacré, non pas au sens des pontifes mais, comme nous le souffle la langue des oiseaux, simplement dans le fait que « ça crée ». Et si Jung souligne bien que le chemin entre les opposés tient à la fois de la crucifixion et de la voie du milieu, il donne un sens à la souffrance qui n’est ni chrétien, ni bouddhiste, bien qu’il réconcilie sans doute ces deux points de vue : le conflit est nécessaire pour créer de la conscience. Car la conscience réclame la différentiation, et la différentiation s’opère dans le feu du conflit entre les opposés, dont naît la conscience qui saura tôt ou tard les contenir et les réconcilier.

Toute la « voie jungienne » est là, si l’on peut parler ainsi sans insulter Jung qui ne voulait surtout pas de jungiens marchant à la queue leu leu derrière lui. Il s’agit d’endurer la tension entre les opposés aussi longtemps et aussi loin qu’il est possible, en comptant sur le fait que, lorsque cela ne sera plus possible, quelque chose d’autre – un troisième terme – prendra le relai. Le symbole, dit Jung, est justement la voie moyenne qui construit un pont entre les opposés et c’est pourquoi il est si important d’écouter les rêves quand on est déchiré par une telle dualité. Ce conflit prend très généralement forme d’une guerre intestine entre le conscient et l’inconscient, et c’est alors la névrose, dont Jung dit bien que ce n’est pas elle qu’il faut guérir, mais elle qui nous guérit. Elle nous guérit d’un déracinement de la conscience hors de l’inconscient ; elle nous ramène en terre, dans la réalité. La souffrance a ainsi la vertu, quand elle est assumée consciemment, de nous relier aux autres êtres humains, et en fait à tous les êtres vivants, car il devient clair que la souffrance est ce que nous avons tous en commun. Seuls peuvent ignorer ce fait ceux qui projettent leur souffrance sur autrui en les en rendant responsables, et en propageant dès lors la souffrance par leur violence. Mais la voie jungienne consiste précisément, à l’inverse, à opérer le retrait des projections pour contenir le conflit entre les contraires dans un athanor hermétique, de façon que s’opère enfin l’alchimie qui transforme le plomb pesant de la vie en or lumineux.

Dès lors, que se passe-t-il ? D’où vient la solution ? Écoutons ce qu’en dit Jung dans Le commentaire sur le Mystère de la Fleur d’Or :

« Les problèmes vitaux les plus graves et les plus importants sont tous, au fond, insolubles. (…) Ils ne peuvent jamais être résolus, mais seulement dépassés. (…) En observant le processus d’évolution de ceux qui se dépassaient eux-mêmes en silence et comme inconsciemment, je vis que leur destin avait un trait commun : la nouveauté venait à eux de possibilités obscures, ils l’acceptaient et se dépassaient grâce à elle. Je considérai comme typique que les uns la reçoive du dedans, et les autres du dehors, ou plutôt qu’elle émane du dedans pour certains et du dehors pour les autres. Jamais cependant la nouveauté n’était chose purement extérieure ou purement intérieure. Si elle venait de l’extérieur, elle devenait expérience intime ; si elle venait de l’intérieur, elle devenait événement extérieur. Pourtant, elle n’était jamais provoquée de façon intentionnelle et consciente, mais elle s’avançait, portée sur le fleuve du temps. (…)

Et que faisaient ces gens pour réaliser le progrès libérateur ? Autant que j’aie pu voir, ils ne faisaient rien (wu-wei) mais laissaient advenir : ainsi que le maître Lu Tsou l’indique dans notre texte, la lumière tourne suivant sa propre loi (…). Le « laisser advenir », l’action non agissante, l’abandon de Maître Eckhart est devenu pour moi la clé permettant d’ouvrir les portes qui mènent à la voie : dans le domaine psychique, il faut pouvoir laisser advenir. C’est pour nous un art véritable auquel quantité de gens ne comprennent rien : leur conscient ne cesse d’aider, de corriger et de nier, de multiplier les interférences et, dans tous les cas, il ne peut laisser en paix le pur déroulement du processus psychique. La tâche serait assez simple, si la simplicité n’était pas ce qu’il y a de plus difficile. »

En résumé :
Contenir les opposés.

Endurer la tension entre les contraires, c’est-à-dire porter sa croix.

Laisser advenir…

Jusqu’à ce qu’intervienne un facteur transcendant qui crée du nouveau, qui amène un changement radical de perspective. Quant à la nature de ce facteur transcendant, Jung est tout à fait réservé : « Toute affirmation concernant le transcendantal doit être évitée parce qu’elle n’est toujours qu’une présomption dérisoire de l’esprit humain inconscient de sa limitation. Lorsque par conséquent Dieu ou le Tao est qualifié d’impulsion ou d’état de l’âme, on a seulement exprimé là une affirmation sur ce qu’on peut connaître, mais non sur l’inconnaissable dont on ne peut rien dire ». Il met aussi en garde contre la tentation d’introduire dans cette voie un dessein réfléchi ou une méthode, une sorte de recette qu’on pourrait reproduire en achetant un sac de riz chez l’épicier du coin. Ce serait alors mettre le moyen juste entre les mains de l’homme de travers, selon un vieil adage chinois, et alors le moyen juste opèrerait de travers. Il y en en effet un danger certain à mener sa vie seulement en suivant l’impulsion de l’inconscient : pour la plupart, en particulier si cela devait être une méthode consciente de « dérèglement de tous les sens », cela conduit tout simplement à la psychose, c’est-à-dire à l’effacement du conscient devant la puissance dévorante de l’inconscient.

Il faut être béni des dieux pour traverser la folie et prendre pied de l’autre côté.

Qu’y trouvera-t-on ? Et bien non, ce ne sera pas la paix éternelle que vendent les marchands d’illusions, mais encore et toujours le conflit entre les opposés, la dualité sans laquelle nous ne serions pas en vie. Mais la relation à la vie a changé justement pour devenir un grand « oui » inconditionnel – il n’y a plus personne pour discuter. Ce qui se produit alors, et cela chacun peut l’expérimenter dans la compréhension d’un rêve, par exemple, c’est un dépassement que l’on peut caractériser comme un « élargissement de la conscience ». Ainsi, Jung observait que le problème « n’était pas résolu en lui-même de façon logique mais il pâlissait devant une direction vitale nouvelle et plus forte. Il n’était pas refoulé ou rendu inconscient mais il apparaissait dans une lumière différente, et ainsi, devenait différent. Ce qui, à un stade inférieur, avait donné lieu aux conflits les plus âpres et à des explosions paniques de l’affectivité, apparaissait maintenant, considéré d’un niveau supérieur de la personnalité, comme un orage dans la vallée contemplé du sommet d’une montagne. L’orage n’est nullement dépouillé de sa réalité mais on est désormais au-dessus, non plus dedans. »

L’image consistant à lancer devant soi les grains de riz – la nourriture de l’âme – qu’on a soigneusement ramassés pour déterminer le prochain pas à faire est venue apporter l’élément qui me manquait pour compléter cette réflexion sur la voie jungienne, qui mijote en moi depuis bien longtemps. Au fond, elle ramène au simple fait que, dans chaque instant présent, il y a les germes d’un futur qui est simplement là où l’énergie coule. Aller son chemin ainsi ne signifie pas abandonner toute rationalité et responsabilité consciente, bien au contraire, car c’est un chemin de réconciliation et d’intégration des contraires, parmi lesquels le rationnel et l’irrationnel. C’est simplement l’abandon de toute prétention à définir consciemment le but et le cours de notre existence en nous en remettant à cela qui dépasse les opposés, justement. C’est jouer son rôle de conscience responsable de sa propre vie en acceptant, à chaque tournant, de lâcher-prise pour voir ce qui va émerger de soi-même.

Laurens Van Der Post, qui demeurait ancré du côté sauvage de l’existence, a fort bien exprimé cette façon d’aller quand il écrivait : « C’est ainsi que j’en vins à vivre ma vie non en suivant un plan conscient ou selon un dessein pré-arrangé, mais comme quelqu’un suivant le vol d’un oiseau ».

4 commentaires:

  1. Très beau rêve, vraiment...
    Cela me fait aussi penser à ces contes dans lesquels les personnages trouvent leur chemin...en suivant le vol d'une plume !

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  2. Bonjour Jean,

    Le récit du rêve "m’interroge". S’agit-il d’un rêve lucide, ou d’une sorte d’imagination active, ou s’agit-il d’un rêve "spontané" non lucide, comme chacun peut en recevoir au cours du sommeil ?

    Amezeg

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    1. Bonjour Amezeg,

      C'est un rêve spontané non lucide. En me relisant, je vois que je n'ai peut-être pas été assez clair sur le fait que je n'en donne ici que la fin: c'est un long rêve...

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  3. Merci pour ta réponse.

    C’est un rêve qui semble en effet témoigner de la grande attention que le rêveur donne au monde intérieur et de la riche relation qu’il entretient avec lui.
    Ton commentaire et développement du rêve est particulièrement intéressant et, de mon point de vue, très pertinent.

    Amezeg

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